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1.
Kinésithérapie Revue ; 23(255):71-72, 2023.
Article in French | CINAHL | ID: covidwho-2273048

ABSTRACT

En France, près d'une personne sur cinq souffre de troubles de l'odorat [1]. Cette prévalence a augmenté depuis l'apparition de la COVID-19 dont la dysosmie est un symptôme très fréquent, et persistant pour un certain nombre de patients [2]. Pourtant, la prise en soin des personnes dysosmiques reste insuffisante. Ici, nous proposons des pistes pour développer les rééducations olfactives basées sur l'exposition répétée aux odeurs, et nous présentons les résultats de plusieurs études ayant pour objectif d'améliorer l'efficacité de ces rééducations. Trois études sont présentées ici, impliquant des patients dysosmiques avec des étiologies diverses. La première (n = 22) compare une rééducation dans laquelle les odorants sont présentés avec ou sans contexte visuel et le suivi effectué est mensuel ;la seconde (n = 26) compare des modes de flairage différents et propose un accompagnement hebdomadaire (kiné) ;la troisième (n = 70) porte sur des dysosmies post-COVID, utilise une interface web et un suivi bimensuel et compare différents protocoles (produits du quotidien vs odorants fournis par l'expérimentateur à raison de 1 ou 3 en fonction du groupe). Les résultats de ces études montrent que les capacités olfactives peuvent être améliorées par la rééducation olfactive, et que cette amélioration est favorisée par l'utilisation d'un contexte visuel lors de l'apprentissage [3]. Par ailleurs, l'observance des patients est nettement favorisée par un accompagnement rapproché tel que celui pratiqué par un kinésithérapeute [4] , et par l'administration d'un kit de rééducation par le médecin prescripteur plutôt que par l'utilisation de produits du quotidien [5]. La rééducation olfactive par exposition répétée aux odeurs peut se montrer bénéfique dans la récupération de l'odorat. L'accompagnement des patients dysosmiques est un paramètre particulièrement important. En particulier, une stratégie de prise en charge pluriprofessionnelle est préconisée, alliant l'intervention de scientifiques, de médecins (généralistes, ORL) et de professions paramédicales telles que les kinésithérapeutes.

2.
La Presse Médicale Formation ; 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1559007

ABSTRACT

Résumé Près d’un français sur cinq souffre de troubles de l’odorat (TO), ou dysosmie. Cette prévalence a augmenté depuis l’apparition de la COVID-19 dont la dysosmie est un symptôme très fréquent et possiblement persistant. Pourtant, la prise en soin des personnes dysosmiques reste insuffisante. Cet article ouvre des pistes pour développer les rééducations olfactives (RO) sur la base de protocoles déjà éprouvés, mais aussi pour améliorer l’accompagnement des patients dysosmiques. Pour cela, une stratégie de prise en charge pluri-professionnelle est préconisée, alliant l’intervention de scientifiques, de médecins (généralistes, ORL) et de professions paramédicales. Summary Nearly one in five French people suffer from olfactory disorders (TO), or dysosmia. This prevalence has increased since the onset of COVID-19, for which dysosmia is a very common and possibly persistent symptom. However, the care of people with dysosmia remains insufficient. This article opens up avenues for developing olfactory rehabilitation (OR) on the basis of existing protocols, but also for improving support for dysosmic patients. For this purpose, a multi-professional care strategy is recommended, combining the intervention of scientists, doctors (general practitioners, ENT) and paramedical professions.

3.
Chem Senses ; 462021 01 01.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1258753

ABSTRACT

Although olfactory disorders (OD) are among the most significant symptoms of COVID-19, recovery time from COVID-19-related OD and their consequences on the quality of life remain poorly documented. We investigated the characteristics and behavioral consequences of COVID-19-related OD using a large-scale study involving 3111 French respondents (78% women) to an online questionnaire over a period of 9 months covering different epidemic waves (from 8 April 2020 to 13 January 2021). In the patients who subjectively recovered from COVID-19-related OD (N = 609), recovery occurred on average after 16 days and most of the time within 1 month ("normal" recovery range); 49 subjectively recovered in 1-2.5 months, and several cases took up to 6.5 months. Among the patients with ongoing OD (N = 2502), 974 were outside the "normal" recovery range (persistent OD) and reported OD for 1-10 months. Developing a persistent OD was more likely with increasing age and in women and was more often associated with parosmia and phantosmia. The deleterious impact of COVID-19-related OD on the quality of life was significantly aggravated by OD duration and was more pronounced in women. Because persistent OD is not infrequent after COVID-19, has deleterious consequences on the quality of life, and receives few solutions from the health practitioners, it would be beneficial to implement screening and treatment programs to minimize the long-term behavioral consequences of COVID-19-related OD.


Subject(s)
COVID-19/complications , Olfaction Disorders/ethnology , Adolescent , Adult , Age Factors , Aged , Aged, 80 and over , Female , Follow-Up Studies , Humans , Male , Middle Aged , Olfaction Disorders/epidemiology , Prevalence , Quality of Life , SARS-CoV-2 , Sex Factors , Smell , Surveys and Questionnaires , Symptom Assessment/methods , Time Factors
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